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Make3D - 2024





PLA

Le PLA (polylactic acid) est un plastique issu d’amidon de maïs. Il est supposé plus écologique et moins toxique que tous les autres matériaux plastiques cependant il conviendra de prendre les mêmes précautions de ventilation et si possible de filtrage tant qu’aucune étude sérieuse ne viendra démontrer l’innocuité supposé de ce plastique. C’est LE filament des débutants. Il se déforme peu, il est utilisable sur toute imprimante 3D de type FDM et notamment les premiers prix sans plateau chauffant. l’objet 3D obtenu peut se poncer et se peindre. Hélas, il se colle difficilement et il se dégrade à l’humidité. Il en existe une large variété, de l’imitation bois à l’imitation (plus ou moins bien réussie) du métal.

le PLA est-il biodégradable ?
Selon la norme EN 13432 le PLA est biodégradable, on peut donc le composter de façon industrielle. Le compostage du PLA exige une température minimum de 58°C et beaucoup d’humidité. Le PLA est alors biodégradé en quelques semaines.

Le compost obtenu, exempt de tout résidu toxique, peut-être utilisé sans problème pour l’agriculture.





ABS

L’ABS (acrylonitrile butadiène styrène) est un plastique extrêmement courant que l’on retrouve dans la plupart des objets de tous les jours, pare-chocs ou tableaux de bord de voiture, jouets (logos), appareils électro-ménagers, notamment. Il est apprécié pour bonne résistance aux chocs, aux températures extrêmes négatives jusqu’à −40 °C, au agents chimiques . Il est naturellement opaque du fait de l’influence du butadiène.

L’aspect de surface des objets imprimés en 3D est excellent, l’ABS est stable, il ne déforme pas avec le temps, il se peint et se colle (à l’acétone) très facilement.

Pour toutes ces qualités, le filament ABS est le fil privilégié des professionnels du secteur de l’impression 3D. Néanmoins, il est plus difficile à travailler que le PLA. En effet, il est sujet à certaines déformations quand il n’est pas refroidi de façon parfaite. Pour pallier à ce phénomène que l’on appelle “warping” en anglais il faut avoir recours à certains subterfuges et notamment le fameux plateau chauffant. Parfois, sur certaines pièces, en général les plus grandes, cela ne suffit pas. Il conviendra alors d’utiliser un adhésif spécial, tel le “Kapton” ou mieux, une laque adhésive, telle la 3DLac.


  • Voir aussi cet artice : CNRS